A la lueur du phare éclairant mes nuits sombres
Sur cette plage océane, marchant les pieds dans l’eau
Pour m’aider à y croire et ne plus craindre l’hombre
Tout mon cœur prie la Vierge, surveillante des flots.
Si la vague déferlante de tous mes sentiments
Poussée par un vent d’ouest atteindra son rivage
Elle s’y agrippera et décidera sûrement
De coucher des mots doux, pour lui, sur cette plage.
Si l’écume de la mer caressera le sable
Elle ne gommera pas mes vers de cette côte.
Elle sera le gardien des pensées agréables
Que j’ai pour cet ami, mon ange, ce garde-côte.
Si je dois maintenant choisir l’homme de ma vie
Entre toutes les promesses venant des 4 coins de France
Je crois qu’à trop vouloir on en perd l’esprit
Pourquoi chercher si loin ce qu’on a dans son anse ?
Assise sur mon nuage poussée par les embruns
Je vais rêver de lui, de ses bras chaleureux
Qu’il me jette son ancre, et m’envoie ses filins
Pour enfin re-connaître le bonheur d’être deux.
A la lueur du phare éclairant nos nuits blanches
Sur la plage océane, nous marcherons dimanche…