11 juillet 2006
l'Orient Express
Venice Simplon-Orient-Express entre Londres et Venise
Sur le quai de la gare
Un homme, pardessus gris
Alluma un cigare
Et regarda la nuit
Il aperçu Marie
S’avança à grands pas
Puis d’un regard précis
L’invita à son bras
Elle suivi sans frémir
Cet homme solitaire
Et parvint sans faillir
A l’aborder, légère
De son audace folle
Elle fut toute ébahie
A la moindre parole
Son visage doux rougit
Dans le wagon pullman
Décoré par Lalique
Empruntes de belles femmes
Gravées fines et magiques
Il apprécia l’instant
Et d’un sourire moqueur
Trouva que c’est charmant
Ainsi… elle avait peur !
Il glissa doucement
Sa main longue aérienne
D’un geste léger et franc
La posa dans la sienne
Ce geste fut un aimant
Lui renversant le cœur
Attirée subtilement
Vers ses lèvres de douceur.
Le train glissait immense
Sur les rails du bonheur
Wagons tous en cadence
Berçaient ces belles heures.
L’Orient Express filait
Sans mystères ni intrigues
Emportant en secret
Ses amants intrépides.
NH
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